La majorité du Parlement ne souhaite pas modifier la politique agricole, la politique en faveur des régions défavorisées et le fonds de politique sociale. C’est pourtant ce que souhaite la Commission européenne, selon des sources européennes.
L’allocation d’une partie du budget de l’UE aux États membres, qui peuvent le dépenser en fonction de leurs plans nationaux, ne bénéficie pas non plus d’un soutien suffisant. « Nous n’accepterons aucune centralisation de l’allocation des ressources », déclare le PPE, le plus grand parti du Parlement.
Les sociaux-démocrates n’accepteront pas la suppression du Fonds de politique sociale (FPS), prévient à l’avance le deuxième plus grand groupe. « Il est important d’investir dans les personnes », a déclaré l’eurodéputé néerlandais Mohammed Chahim (GroenLinks-PvdA).
La faction libérale Renew demande, comme plusieurs autres factions, un budget plus important avec plus de ressources propres. Il pourrait s’agir de contributions plus élevées de la part des 27 Etats membres, de droits d’importation ou de taxes. Le budget actuel d’environ 180 milliards d’euros par an est bien trop faible, selon les partisans d’un budget européen plus important. D’autant plus que ces derniers, tout comme la Commission européenne, estiment qu’un budget plus important devrait être réservé à la défense et à la sécurité dans le prochain budget pluriannuel.
Les radicaux de droite et de gauche veulent réduire les dépenses.
Les négociations sur le budget pluriannuel 2028-2034 sont principalement menées avec les 27 États membres. Ce n’est qu’à la fin que le Parlement européen entrera en jeu. Ce sera dans environ deux ans.
(9 juillet 2025)