Bruxelles – La Commission européenne a confirmé ce vendredi le versement de la cinquième tranche du plan de relance et de résilience de l’Espagne, qui est associée à 23,1 milliards – 8 milliards de subventions et 16 milliards de prêts – un paiement dont Bruxelles a déduit 1 milliard en raison du non-respect par le gouvernement de deux étapes clés : l’augmentation de la taxe sur le diesel et les investissements dans la numérisation des entités régionales et locales.
Selon une déclaration de l’exécutif européen, ces fonds soutiendront des mesures visant à stimuler les énergies renouvelables, à réduire la bureaucratie et à améliorer l’efficacité de la justice. Les fonds seront également investis dans le réseau de transport ferroviaire à courte distance et renforceront la résilience en matière de cybersécurité.
« Nous poursuivons la modernisation de l’économie espagnole », a souligné le président du gouvernement, Pedro Sánchezsur son compte X, où il a ajouté que cette étape signifie que l’Espagne renforce son « leadership » dans la mise en œuvre des fonds européens.
L’Espagne reçoit ces fonds en même temps que l’Italie, le Portugal, Chypre et Malte. Bruxelles débloque donc un total de près de 43 milliards appartenant au plan lancé pour faire face aux conséquences de la crise économique déclenchée par le coronavirus.
Début juillet, la Commission européenne avait indiqué qu’un peu plus d’un milliard de ce versement resterait « suspendu » jusqu’à ce que l’Espagne remplisse ces conditions, qui dispose désormais d’un délai supplémentaire pour achever les objectifs en suspens.