« Notre objectif est d’accélérer l’élimination progressive du gaz naturel liquéfié (GNL) russe d’ici le 1er janvier 2027 », a déclaré Mme Kallas sur les médias sociaux après la présentation des nouvelles sanctions contre la Russie. « Les revenus des ventes d’énergie permettent à la Russie de poursuivre sa guerre », a-t-elle ajouté.
L’UE a depuis longtemps l’intention d’interdire l’importation de gaz russe. Actuellement, les États membres et le Parlement européen examinent un projet de règlement qui interdit les importations à partir du 1er janvier 2028. Si la nouvelle proposition reçoit le feu vert, l’interdiction du GNL entrerait donc en vigueur un an plus tôt.
Depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022, l’approvisionnement de l’UE en gaz russe a déjà considérablement diminué. En 2021, la Russie représentait 45 % des importations de gaz, contre 19 % l’année dernière. Le port de Zeebrugge reste une destination d’importation importante pour le GNL, mais principalement pour le transit vers d’autres pays. La France, les Pays-Bas, le Portugal et l’Espagne importent toujours du GNL russe. La Hongrie, la Slovaquie et la Grèce, quant à elles, reçoivent du gaz par le biais du gazoduc TurkStream.