Copenhague – Les ministres de l’Environnement et du Climat de l’UE et la commissaire à l’Environnement, Jessika Roswall, ont subi jeudi au Danemark un test sanguin visant à détecter la présence de « substances chimiques éternelles » (PFAS), ont indiqué des responsables danois et européens.
Les PFAS, ou substances per- et polyfluoroalkyles, sont une famille de produits chimiques synthétiques qui mettent très longtemps à se décomposer.
Des études scientifiques montrent que certaines peuvent avoir des effets nocifs : augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement du fœtus, etc. Ils sont également soupçonnés d’interférer avec le système endocrinien (thyroïde) et le système immunitaire.
Les ministres et le commissaire se sont mis d’accord pour se piquer les doigts lors d’une réunion informelle à Aalborg, a indiqué le Bureau européen de l’environnement (BEE), partie prenante de l’initiative.
Le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède ont soumis à la Commission une proposition commune visant à interdire la production, la vente et l’utilisation de presque tous les PFAS. (10 juillet 2025)