L’Eurochambre souligne la disparité de la participation des Européens en 2024, dominée par les questions nationales

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L’Eurochambre souligne la disparité de la participation des Européens en 2024, dominée par les questions nationales

Bruxelles – Le Parlement européen a souligné ce mercredi que les élections européennes de juin 2024 ont été marquées par des disparités entre les États membres en ce qui concerne la participation au processus, notant que, bien qu’il s’agisse d’élections pour tout un continent, elles ont été dominées par des questions nationales.

Malgré un taux de participation de 50,74 %, le plus élevé depuis 25 ans, l’Eurochambre met en garde, dans un rapport sur le déroulement des élections européennes, contre des problèmes structurels de participation. Des disparités importantes ont été enregistrées entre les Etats membres, allant de 89% et 82% en Belgique et au Luxembourg, à 21% en Croatie et 28% en Lituanie.

Le rapport souligne la faible participation des groupes vulnérables, le déclin du vote des jeunes, les limitations pour les citoyens ayant une double nationalité, et les barrières bureaucratiques en général pour accéder aux bureaux de vote.

En ce qui concerne les questions qui ont marqué les élections, les parlementaires déplorent que les questions nationales aient dominé malgré le fait qu’il s’agisse d’élections européennes, et les enquêtes montrent que les préoccupations sont partagées. C’est pourquoi ils appellent à un changement culturel et à une plus grande collaboration avec les acteurs de la société civile afin de garantir que le discours public se concentre davantage sur les questions européennes.

Ils invitent ainsi les partis nationaux et les médias à accroître la visibilité de la politique au niveau de l’UE.

Pour encourager la participation, l’Eurochambre souligne la nécessité de consolider le jour du vote en un seul jour – lors des élections, le vote a eu lieu du 6 au 9 juin selon l’État membre – et d’unifier l’âge du vote, ce qui permettrait d’obtenir un processus plus unifié au sein de l’UE.

En outre, le rapport insiste sur le rôle des « spitzenkandidaten », les principaux candidats des groupes politiques, en tant que favoris pour diriger la Commission européenne, favorisant ainsi une plus grande identification avec le processus électoral. (16 juillet)