L’UE ne fait qu’une déclaration d’intention sur le climat à New York

Accueil » News » L’UE ne fait qu’une déclaration d’intention sur le climat à New York
L’UE ne fait qu’une déclaration d’intention sur le climat à New York

Ces derniers jours, il est apparu clairement que les États membres ne parvenaient pas à se mettre d’accord sur des objectifs climatiques précis pour 2035 et 2040. La déclaration d’intention vise avant tout à éviter que l’UE ne se présente « les mains vides » à l’Assemblée générale des Nations unies qui se tiendra à New York la semaine prochaine.

Le commissaire européen chargé du climat, Wopke Hoekstra, est néanmoins convaincu que l’UE conservera son leadership traditionnel en matière de climat sur la scène internationale. « Je suis persuadé que cela sera perçu comme un grand pas en avant », a déclaré le Néerlandais. « Si vous regardez la fourchette (…), tout le monde reconnaîtra que c’est très ambitieux. Nous ne pouvons qu’espérer que d’autres nous suivront. »

M. Hoekstra est convaincu que l’UE peut encore fixer un objectif précis pour 2035 avant le début de la conférence des Nations unies sur le climat, qui s’ouvrira le 10 novembre à Belém, au Brésil. Tout d’abord, les chefs d’Etat et de gouvernement discuteront de la question à Bruxelles le 23 octobre. Ensuite, les ministres de l’environnement se réuniront à nouveau.

L’objectif pour 2035 est lié à celui pour 2040, qui ne doit pas être soumis à l’ONU mais doit être inscrit dans la loi européenne sur le climat. La Commission européenne a plaidé pour une réduction de 90 % d’ici 2040 avant la pause estivale, mais elle autorise une plus grande flexibilité. Par exemple, les États membres pourraient contribuer à l’effort à hauteur de 3 % en achetant des crédits carbone internationaux.

La Belgique a indiqué avant le début de la réunion que son approbation des nouveaux objectifs climatiques dépendait de garanties pour les citoyens et les entreprises. La liste est longue. « L’Europe doit apporter toutes les garanties concernant la protection du pouvoir d’achat de nos ménages, la compétitivité de nos entreprises, le développement de l’emploi, le respect d’une transition juste et l’avenir de notre agriculture », a expliqué la ministre wallonne Cécile Neven.