Bruxelles – Tous les Etats membres de l’Union européenne ont conclu que le pays est en train de mettre en place une solide dynamique de réformes dans le domaine de l’Etat de droit, a déclaré le ministre des Affaires européennes Orhan Murtezani pour MIA après la réunion d’aujourd’hui du Conseil Affaires générales (CAG) de l’UE, où l’un des points a également été les rapports de la Commission européenne sur l’Etat de droit dans certains des pays candidats à l’adhésion en 2025.
– Le rapport fait état de certaines réformes qui ont été mises en œuvre avec succès ; toutefois, il existe également des domaines dans lesquels nous devrons investir davantage d’énergie et d’efforts pour mettre en œuvre l’ensemble des propositions et des recommandations. Aujourd’hui, lors de la réunion, j’ai insisté sur le fait que nous ne considérions pas ces recommandations comme des faiblesses, mais comme des lignes directrices que nous devrions suivre et résoudre le plus rapidement possible, a souligné M. Murtezani.
Il a rappelé que c’est la deuxième année consécutive que les pays candidats, dont le nôtre, sont inclus dans le mécanisme de l’État de droit, qui était auparavant exclusivement destiné aux États membres de l’UE.
– D’après le soutien que j’ai constaté aujourd’hui de la part de tous mes collègues des États membres, je pense que le processus d’intégration graduelle ou le processus dit « phasing-in » prendra de l’ampleur, car c’est le bon moyen non seulement de suivre les réformes, mais aussi de garder le contrôle et de diriger leur mise en œuvre, a conclu M. Murtezani.
En ce qui concerne la sixième conférence intergouvernementale Albanie-UE, qui s’est tenue aujourd’hui et au cours de laquelle quatre nouveaux chapitres du processus de négociation ont été ouverts, M. Murtezani a estimé que la vitesse à laquelle Tirana ouvre les chapitres, et prévoit bientôt de commencer à les fermer, devrait être une motivation encore plus grande pour nous d’entamer le processus de négociation groupée le plus rapidement possible.
– L’élan est là. Nous ne devons pas laisser passer cet élan, a ajouté M. Murtezani.
Interrogé sur le réalisme des chances d’admission de nouveaux membres dans l’UE en 2030, M. Murtezani a déclaré qu’après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, en écoutant tous les représentants des États membres de l’UE et en tenant compte de la détermination de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et de tous les dirigeants de l’Union européenne, c’est l’année où l’UE insistera sur l’admission du plus grand nombre possible de pays candidats.
– Ce cadre – 2030 – est donc tout à fait possible pour nous, si nous ouvrons et clôturons rapidement les négociations, et nous attendrons ensuite que les États membres aient le dernier mot, a ajouté M. Murtezani dans une déclaration à l’agence MIA depuis Bruxelles. (16 septembre 2025)