Paris – Le volume de 100.000 tonnes de sucre ukrainien importé par an, autorisé par Bruxelles, « est cinq fois supérieur au volume autorisé avant la guerre : il équivaut à la production d’une sucrerie de l’Union européenne », a déclaré lundi Guillaume Gandon, vice-président de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB), dans un communiqué.
La Commission a annoncé le 30 juin qu’elle était parvenue à un « accord de principe » avec l’Ukraine en matière de libre-échange, notamment sur la question sensible des importations agricoles.
Afin de soutenir Kiev face à l’invasion russe, l’UE avait mis en place une exemption de droits de douane sur les produits agricoles ukrainiens depuis 2022 et jusqu’au 5 juin dernier.
Mais les agriculteurs européens réclamaient un retour aux quotas en vigueur avant la guerre, fixés par un accord de 2016.
Pour les rassurer, l’UE a promis des quotas sur des produits comme le blé, le maïs, le miel, la volaille, les œufs et le sucre : des quotas supérieurs à ceux de 2016 mais inférieurs aux records atteints ces dernières années. (7 juillet 2025)